Discussion à propos de ce post

Avatar de User
Avatar de Andréanne Slythe

Je crois que les femmes qui ont croisé la route de Gilbert Rozon n’étaient pas intéressées par son argent — et encore moins par lui.

Parce que quand il dit qu’il est une cible à cause de son statut et de son revenu, ce qu’il admet sans le dire, c’est qu’il n’est rien d’autre.

Qu’il n’a aucune qualité humaine intrinsèque.

Qu’il est d’aucun intérêt, en dehors de ce qu’il possède.

Les femmes qui ont croisé sa route avaient des ambitions, des buts, des rêves à atteindre pour leur carrière.

Il représentait une porte d’entrée vers ça, via son statut.

Alors quand on est un rat, on sait comment jouer avec les espoirs et les vulnérabilités des gens.

Il y a une omertà dans certains milieux pour ne pas perdre la face.

Et pour les autres, parler est un danger : un risque de perdre leur carrière.

C’est ainsi que les abus de pouvoir se créent.

Il a dit qu’il « aimait trop les femmes »…

Je brise cette croyance : il n’aime pas les femmes.

Ce qu’il aime, ce sont ses propres désirs.

L’amour, le vrai, donne pour élever l’autre.

Pas pour prendre une part de l’autre.

Aucun montant d’argent ne répare une amygdale qui se déclenche à chaque stimulus similaire, même dans un cadre sain et consenti.

Le sentiment de sécurité se retrouve en relation intime, avec du temps.

C’est comme tomber à vélo.

Ça prend du temps avant de vouloir remonter, et plusieurs essais avant que la peur s’estompe.

Et pourtant… le vélo est censé être une activité ludique, bonne pour la santé, un moyen de transport.

J’espère que vous savez lire entre les lignes ici…

Ces femmes ne se battent pas depuis tout ce temps parce qu’elles veulent son argent.

Ou parce qu’il serait une « cible à démolir ».

Elles se battent pour être reconnues en tant que victimes.

Simplement.

Parce que c’est là que la guérison commence, et que la vie peut reprendre un semblant de normalité.

Et aujourd’hui, le comble du déni,

c’est que c’est lui qui se présente comme victime.

Je rêve du jour où les journalistes ne donneront plus la parole à ce type d’individu, mais qu’ils la redonneront aux victimes.

Si les femmes ne sont que des tentatrices parce que leur corps est un objet de désir…

et qu’on les accuse de ne vouloir que l’argent des hommes…

Alors rappelons qu’à une autre époque, elles n’avaient pas le choix d’endurer,

car elles avaient le statut d’un enfant mineur.

Pas le droit de vote.

Pas le droit de travailler.

Donc aucune possibilité de quitter une relation malsaine.

C’est malheureux de voir combien d’hommes se sentent menacés par l’émancipation des femmes.

Et elles n’ont même pas le droit d’avoir du désir parce que le fameux bodycount…

Je pourrais en nommer plein d’autres.

Et la soi-disant liberté d’expression sur certaines plateformes ?

Elle permet à des discours haineux de se propager librement.

Il suffit de prendre la souffrance des hommes

et de dire que c’est la faute des femmes s’ils souffrent.

Peut-être qu’un jour, le mot féminisme n’aura plus besoin d’exister…

Mais ce jour n’est pas aujourd’hui.

Oufff, c’était long à lire, hein ?

Imaginez maintenant passer une vie à devoir l’expliquer,

à une partie de l’humanité qui ne vivra jamais cette réalité,

et qui, donc, ne s’en sent pas concernée.

Expand full comment
Avatar de EyeStoryCandy

C'est Rozon… il a des filles ? Je n'ai jamais été une féministe pure et dure, bien sûr pour le respect et les droits des femmes, mais heureusement que le mouvement #Métro est né !

Expand full comment

Aucun post